Poutine face à la jeunesse russe : elle est désespérée, s’exile, se consume dans l’alcool et les drogues

Poutine n’a aucun avenir car la jeunesse russe se désespère, s’exile, se consume dans l’alcool et les drogues

Vladimir Poutine agit égoïstement et ne songe qu'à sa propre réussite individuelle verrouillant l'appareil d'Etat Russe qu'il représente depuis 1999 d'une main de fer. Cette main de fer ne revêt aucun gant de velours, hormis une politique nataliste en échec, mise en place, proposant des primes aux familles nombreuses. Cette main de fer oublie totalement la jeunesse, le vivier, l'avenir de son pays.

Un déclin démographique frappe la Russie. La baisse est accrue par la guerre en Ukraine, avec la mobilisation des jeunes hommes et l’exode de population. La jeunesse russe a vu 1 million d’entre elle quitter le pays depuis la tentative d’invasion de l’Ukraine. La Russie s’affaiblit économiquement et démographiquement. Le pays a perdu, en trois ans, deux millions de personnes de plus que ne le prévoyaient les démographes, à cause de la pandémie de coronavirus, de la guerre en Ukraine et de l’exode d’une partie de la population. Il lui faudra des décennies pour se remettre de la guerre en Ukraine.

Trafic d’êtres humains depuis les zones ukrainiennes occupées…

Selon les services de renseignement américain et européen, plus de 150 000 soldats russes seraient tombés sur le champ de bataille. Entamée le 24 février 2022, l’invasion de l’Ukraine, voit la jeunesse ukrainienne être kidnappée partout dans les zones occupées : les troupes russes ont ordre de kidnapper des enfants ukrainiens et de les rapatrier. Soumis à un sévère lavage de cerveau, des milliers de jeunes ukrainiens ont été et sont enlevés par les soldats russes puis sont méthodiquement contraints à se retourner contre leur propre patrie. Ce vaste transfert en Russie d’enfants et d’adolescents, aboutit toujours à ce qu’ils soient adoptés de force. Voilà là, la seule mais illégale mesure nataliste poutinienne qui fonctionne actuellement.

Concernant les jeunes exilés, au nombre d’un million d’individus, tous formés, instruits, ils se sont installés en Géorgie, en Serbie, dans les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale (Kazakhstan, Kirghizistan et Ouzbékistan), en Turquie, en Israël. Il s’agit d’une population disposant d’une formation professionnelle

L’espérance de vie masculine est chaotique en Russie. En témoigne la pyramide des âges : la base se rétrécit rapidement (les classes de jeunes de 10 à 18 ans devenant moins importantes), tandis que la mortalité des hommes de 45-50 ans augmente depuis le milieu des années 1960. Au total, la population décroît.

Conflit terrible et division entre enfants et leurs parents…

L’endoctrinement de la population bat son plein dès la petite enfance et jusqu’aux âges les plus avancés. Mais nombre de jeunes s’élèvent face à leurs parents issus d’une génération majoritairement pro-Poutine. D’autres jeunes, sinistrés, ne mènent pas un tel combat d’information contre leurs propres parents : ils sombrent dans l’alcool et les drogues. Sur les six millions de toxicomanes que compte le pays, 80% sont âgés de 11 à 24 ans. La toxicomanie s’accompagne d’une progression du sida plus rapide que dans les autres pays du monde. Si les autorités ne prennent pas de mesures drastiques dans les dix ans à venir 5,5% de la population sera séropositive.

Un méticuleux endoctrinement de la jeunesse…

La réforme imaginée par le ministre de l’Education nationale tendant à diminuer le nombre de matières obligatoires pour l’examen de fin d’études qui passent de onze à quatre va encore accentuer l’endoctrinement de la jeunesse. Par ailleurs, la situation dans les universités, y compris les plus prestigieuses, est catastrophique. Dans l’enseignement supérieur tout s’achète et tout se vend (l’examen d’entrée , les examens de fin d’année et bien entendu le diplôme). C’est tout juste si la liste des prix n’est pas affichée dans le hall. Certes dans tous les établissements il y a quelques places réservées aux jeunes particulièrement brillants et dont les parents ne peuvent pas payer, reste que leur nombre est en nette diminution et qu’à moins d’avoir été prix d’excellence pendant toute sa scolarité, on ne peut étudier gratuitement.

Des jeunes que Poutine a perdus…

Certes les jeunes consomment, mais ils vivent en marge, ils ne participent pas à la vie de la cité et nourrissent la plus grande méfiance tant envers l’église qu’envers l’Etat et l’ensemble du monde politique.

La guerre en Ukraine produit une énorme surmortalité de la jeunesse, une fuite des cerveaux et des personnes qualifiées, une approche pessimiste de l’avenir incompatible avec une augmentation de la natalité. Tout cela vient s’ajouter à l’alcoolisme massif parmi la population masculine, aux inégalités considérables de niveau de vie selon les régions, à la corruption généralisée liée à la dictature mafieuse exerçant le pouvoir. Si elle n’éclate pas à la suite d’une défaite militaire, il faudra des décennies à la Russie pour se remettre de l’erreur historique majeure que constitue « l’opération spéciale » de Vladimir Poutine en Ukraine.

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